Après 50 ans d’indépendance en Algérie, l’heure est au bilan. Celui-ci se révèle lourd et amer sur plusieurs plans : politiquement, la dictature est à peine dissimulée par une timide ouverture du système, économiquement, l’exploitation tous azimuts des hydrocarbures a empêché le développement effectif des autres secteurs (agroalimentaire par exemple), et le pays semble foncer tête baissée vers une boulimie importatrice qui ne sera pas soutenable à long terme, socialement enfin, la société algérienne est rongée par le chômage, surtout des jeunes, et les mesures gouvernementales pour acheter la paix sociale (subventions notamment) ne peuvent plus apaiser les tensions. Les célébrations du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, si elles sont l’occasion de réaffirmer son patriotisme et sa foi en la nation algérienne, sont donc aussi un moment de questionnement pour la société algérienne.
Ci-dessous une sélection de tweets écrits par des internautes sur le hash tag #Algeria50th.
After 50 years of independence in Algeria, the atmosphere is heavy and bitter in many ways: politically, the dictatorship remains cautious; economically, the exploitation of oil and gas has prevented the effective development of other sectors (e.g., agriculture), and the country’s trade policies have created a tilted balance that will not be sustainable in the long term; and socially, Algerian society is plagued with unemployment, especially among the youth, and government measures to buy social peace have not eased tensions. If the celebration of the fiftieth anniversary of Algerian independence is an opportunity to reaffirm patriotism and faith in the Algerian nation, it is also a time of questioning for Algerian society.
The following are selected tweets from Twitter users and the #Algeria50th hash tag.